Werner Lambersy, « Carnets respiratoires ».
Écrit par admin sur 13 octobre 2018
rien n’indique
la profondeur du nuage
vu d’ici
rien n’indique
la profondeur des cieux
au-dessus des nuages
vu d’ici
rien n’indique
la profondeur des nuits
au-dessus du ciel
vu d’ici
rien n’indique
la profondeur de l’œil
qui regarde »
Werner Lambersy, La perte du temps : Suivi de On ne peut pas dépenser des centimes.
Né à Anvers, Werner Lambersy choisit d’écrire en français bien qu’il soit issu d’un milieu néerlandophone : acte de résistance et d’anti-fascisme (par rapport à son histoire personnelle), dit-il, dont l’emblème inconscient guide toute son écriture.
Lecture à l’occasion de l’édition 2012 du festival des Polyphonies organisé par la maison de la Poésie de Rennes.
Prise de son et mixage, Radio Univers.