Pascal Commère, « Mémoire, ce qui demeure. »
Écrit par admin sur 27 janvier 2019
« Poésie exigeante que celle de Pascal Commère, accrochée au cheminement « des yeux » pour dire, aux légendes des « mains » (ce qu’elles donnent à lire). Dans « Mémoire, ce qui demeure » par exemple, « les yeux » « tiennent chaud » les paysages, partout. Tenir chaud : garder allumées les sentinelles de la veille, au dehors, en dedans, en soi-même. « Les yeux » observent, scrutent, regardent loin derrière eux, sortent, marchent, s’arrêtent – « des milliers d’yeux » que le regard du poète écrit. « Les mains », elles, tiennent, retiennent, « rafistolent rien qui tienne », « oublient », mesurent à l’empan la réalité rugueuse des choses, indiquent l’heure, creusent, tuent, tremblent, … -les mots les regardent, en retranscriront les lignes. » (revue Texture).
Lecture à l’occasion de l’édition 2014 du festival des Polyphonies organisé par la maison de la Poésie de Rennes.
Prise de son et mixage, Radio Univers.
Sur Radio Univers, une vague de poème! A lire ici.