L’Olympe, les dieux ! N°1159
Écrit par admin sur 31 juillet 2024
Vu de mon écran, je n’avais aucune raison à ne pas reconnaître Dionysos dans ce moment dense aux accents jubilatoires où l’on voit Philippe Katerine -« tout nu « – au petit bedon quasi nu, peint en bleu émergeant d’un plat de fruits chantant la conciliation, entouré d’acolytes fêtards selon un festif bien sage, sans banquet ni personnages attablés.
Qu’est-ce qui explique alors cette manipulation de l’opinion, venant de l’extrême droite et pas seulement (Mélenchon et la conférence des évêques de France) entourés des haineux qui occupent les chaînes de télé, qui fait depuis lors advenir en lieu et place une supposée représentation de La Cène de Léonard de Vinci – le dernier repas du Christ, entouré de ses apôtres ? Bizarre…
Les JO l’obligent, cette connerie incroyable est devenue mondiale. Aux Etats-Unis comme en Iran, le pays des mollahs a estimé pas moins que « La France devrait avoir honte d’elle-même pour cette cérémonie qui a franchi toutes les lignes rouges (…) et nous appelons les chrétiens du monde entier à dénoncer cet acte si offensant pour Jésus Christ ».
Le metteur en scène de la cérémonie, Thomas Jolly a dû s’en défendre : « L’idée était de faire une grande fête païenne liée aux dieux de l’Olympe ». S’appuyant, on suppose, sur la mythologie grecque et tous ses nus sous toutes les coutures qui n’ont cessé d’inspirer la peinture – que voici.
Renvoyant l’Olympisme à son terreau originel : la mythologie grecque sur le thème du festin des dieux sur l’Olympe – suffit de lire ici et là pour apprendre ce qu’il en retourne. Les dieux étaient réunis sur l’Olympe, leur demeure, et festoyaient à l’occasion d’un mariage, supposé sous le signe d’Eros. Mariage de la nymphe Thétis avec un vieux qu’on qualifierait aujourd’hui de prédateur. Quand Eris, déesse de la discorde, le contraire d’Eros qui unit et rassemble, furieuse de n’avoir pas été invitée vint jeter en pleine assemblée la fameuse discorde. Eris et Eros en lutte perpétuelle. Le retour d’Eris venant semer la discorde, une histoire faite pour durer…
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D.D
Ce qui a été écrit ici-même autour des divinités les plus légendaires qui « perdurent dans les mythes, dans la littérature, donc, et ce pour toujours. » Ainsi que la cérémonie d’ouverture Paris 2024.