Des images, en veux-tu en voilà. N°1004
Écrit par admin sur 5 août 2021
Parlons de l’été 2021. Pluvieux, on est d’accord. Bref, l’été 2021, ça ne marche pas du tout. Alors comment dans ces conditions s’extraire d’une réalité du moment, ou de l’époque plutôt, celle du temps passé et de ses limites face aux écrans ?
Celle du streaming à faire courir nos doigts sur des écrans ou de la téloche statique cajolée comme un doudou.
Des images, en veux-tu en voilà. Du cinéma à tartiner, ou du présentateur télé des J.O aux explications préliminaires, du grand déballage névrotique des chaînes en continu à la pauvreté informative, ou des flots visuels Netfric et Disney Chanel jusqu’à l’inflammation de la télécommande, etc.
Dans ce bruit de fond, babillages et clameurs collectives, émotions intestines et criailleries haineuses, nous baignons dans le chaos environnant de l’accélération exponentielle de la possibilité de voir de plus en plus de choses. Malgré ces turbulences, l’image à partir de la vue étant quelque chose que chacun connaît voire pratique.
Du coup, se multiplient dans le même temps les possibilités de rentrer dans des mondes différents. Et pour les enfants, comme pour les adultes, de participer à différentes expériences. Qui offrent des possibilités de jouer, voire même de transformer sa vie.
Des images, en veux-tu en voilà, auxquelles peut s’ajouter la lucidité qui sait. Quand s’offre dans cette nouvelle ère tactile, et logicielle, la possibilité de flairer de près les modalités de production, de construction, de création, de technique, et de diffusion des images et des mots. Mieux encore à susciter, pour qui tente l’aventure, un bon paquet de vitalité créatrice.
C’est dans cet esprit qu’évolue David Harristoy, membre de la Compagnie AZrtefakt, compagnie de promotion du cinéma et d’éducation à l’image en milieu rural basée à Mesnil Roc’h. Entretien.
D.D
Ce qui a été dit et écrit ici-même autour d’ éducation à l’image.