A propos de ce « viande contre voitures »… N°1174

Promptement, La Chronique d’ici-même née pour l’air, la campagne – quoique sans image idyllique de celle-ci-, s’emploie ce jour à relayer et amplifier le texte d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) à propos du traité Mercosur, lire ici.

Et comme ce projet de traité européen avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay a la posture, à quelques choses près, du projet de traité TAFTA (Accord de libre-échange Transatlantique) des années 2015, elle met un point d’honneur à apprendre et pratiquer le petit tour d’appui arrière.

Ainsi, tout comme il y a dix ans, avec la clé de compréhension du moment que demeure notre entretien avec l’écrivain, militante altermondialiste et présidente d’honneur d’ATTAC, Suzan George. Elle donnait écho à la mobilisation de l’opinion publique européenne face à ce projet de traité d’alors, dont les négociations sont gelées depuis 2016. A ré-écouter ici.

Pour ce UE-Mercosur (Mercosur est l’acronyme de Marché commun du sud mais porte le fréquent surnom d’accord « viande contre voitures »), le processus de ratification de ce traité entre, d’ici fort sous peu, en phase finale à la Commission européenne – lire et écouter ici.

Une fois adopté, étant si semblable à celui du nord, s’enclencherait alors « une chape de plomb sur les gouvernements » (dixit Suzan George). Qui balayerait d’un revers de manche toute considération écologique et sociale. De même pour nos interdépendances constitutives avec le monde vivant alentour : notre rapport aux animaux et, plus généralement, au vivant.

D.D

Ce qui a été dit et écrit ici-même autour du Chaos climatique. Ainsi qu’autour du Versant animal & végétal.