Geneviève Fraisse, »Le soin, le sale, le service, ou l’importance des mots ».
Écrit par admin sur 11 juillet 2020
Revenons en arrière : l’espace familial, domestique, fut le creuset ancien de notre imaginaire récent ; service va avec « servante » et « serviteur », autre nom du, ou de la, domestique. Pour le dire vite, ce mot désigne alors la dépendance, on servait le roi comme on sert le bourgeois, ce mot est le signe d’une hiérarchie sociale, d’une part, d’une infériorité de condition, d’autre part. Cela s’appelle l’inégalité. »
Geneviève Fraisse, philosophe du féminisme et historienne – « Le soin, le sale, le service » dans Par ici la sortie ! A lire ici.
Il n’y a pas de soin sans service. Il n’y a pas de soin dans l’espace public (ni dans l’espace privé) sans qu’on ne doive s’interroger sur la place que le soin/service occupe dans nos sociétés. Alors, soudain, le mot service bute sur le mot égalité. Comment les conjuguer ? »
Geneviève Fraisse, philosophe du féminisme et historienne – « Le soin, le sale, le service » dans Par ici la sortie ! A lire ici.
Notre entretien avec Geneviève Fraisse, à retrouver ici.