Dites 33 ! Etc…

Lu quelque part sur internet: « Pourquoi les médecins disaient à leurs patients « Dites 33″ ? Trente-trois aurait été choisi parce qu’il produit de façon significative des sons graves permettant la perception des vibrations de la cage thoracique transmise par la voix. Le thorax se comporte comme une caisse de résonance, vis à vis des vibrations laryngées, surtout pour les voix graves. »

Pourquoi ce jour-ci, ici-même, ce « Dites 33 » ? Quel rapport ?

Eh bien, nous voici à la 33 ème année d’existence de la radio ! 33 ans qu’elle diffuse ses sons, ses voix, ses vibrations. Transmis par les ondes FM, puis par Internet. Telle une caisse de résonance qui se comporterait comme un thorax électronique !

Voici donc ce 28 février, jour anniversaire. De sa mise en onde réelle -car officiellement elle fut créée en juillet 1981. Et pour savoir ce que fut son histoire depuis ce grand jour de 1983, lire : « Notre histoire racontée« .

Et pour célébrer ici cet anniversaire, voici ci-dessous l’enregistrement en intégralité mais découpé en tranches, du fameux concert de l’édition 2006 du festival « Jazz à Langourla » (grand merci aux organisateurs).

Qui réunissait Richard Galliano à l’accordéon chromatique, Aldo Romano à la batterie et Philippe Aerts à la contrebasse -remarquablement saisis sur le vif en images par Françoise pour Lieux-dits.

Trio déboulé direct de Paris-Montparnasse en campagne bretonne profonde, si profonde que la scène même de ce festival est au coeur d’une ancienne carrière de granit.

Enregistrement unique de ces trois très grands artistes, saisi in-extrèmis grâce à un concours de circonstance dans un théâtre de verdure taillé à la mine, puis réapparu comme par enchantement dix ans plus tard pour célébrer ce bel anniversaire.

Puis les rires partagés dont ils nous firent cadeau jusqu’à notre mise dans la confidence : l’accordéon, tel un thorax chromatique, sur lequel Richard Galliano jouait aux quatre coins du monde était celui que sa grand-mère lui offrit le jour de sa communion ! Ceci de toi à moi à la fin d’un concert fabuleux, quand il remisa son soufflet dans une musette qu’il porte sur son dos.

Hum! Autant d’images, de sons, de voix et de joies qui s’accordent si bien avec ces si belles jeunes années de radio ouvertes au vent du large !